Peu importe le type de formation que vous souhaitez déployer, en vous appuyant sur le travail réel vous aurez des formations pertinentes et efficaces.
Les salariés se retrouveront dans les contenus de formation et ils appliqueront les acquis car ils s’appuieront sur leurs situations de travail concrètes et comprendront les transformations demandées.
Cela vaut également si vous acheter une prestation de formation, je prends par exemple : la mise en place d’une formation Sauveteur secouriste du travail, si vous travaillez avec de l’électricité, les études de cas doivent majoritairement porter sur ce sujet, la détection des risques aussi et les mesures de prévention devront être sur ce point prioritairement.
Table
1/. Pourquoi s’intéresser au travail avant de concevoir une action de formation ?
2 avantages majeurs
Pour apporter la meilleure aide aux travailleurs, il va falloir adapter le contenu de formation à leurs besoins, à leur réalité.
Pour ça, il est préférable de comprendre leur travail, de définir l’objectif visé par la formation afin de concrétiser la transformation du travail.
Une formation qui s’appuie sur l’activité des salariés, les touchera, ils en retiendront le contenu, le formateur met en place des interactions avec les stagiaires, ce qui rend la formation vivante et concrète. Le formateur et les stagiaires parleront la même langue.
En ergonomie, on dit « comprendre le travail pour le transformer », si on le transpose à la formation ça veut dire :
– qu’il est préférable de considérer ce qui peut être transformé au lieu d’imposer aux stagiaires ce qu’ils doivent modifier ;
– qu’il faut comprendre les capacités des stagiaires pour agir. Les commanditaires, les concepteurs de formation et les formateurs ont souvent des perceptions différentes alors qu’en partant de l’activité réelle, tout le monde aura la même vision.
2/. Le rôle du formateur
Ils doivent concevoir un cahier des charges : répondre à l’objectif visé, adapter les contenus aux métiers du public de la formation, construire un déroulé pédagogique.
Les formateurs doivent en amont, apprendre les règles du métier ou des métiers, le vocabulaire… ; les manières de raisonner et d’agir conformément à chaque contexte professionnel.
N’achetez pas une formation si ce travail n’est pas fait au préalable, c’est comme jeter de l’argent par la fenêtre
Ne perdons pas de vue qu’une formation ne va jamais sauver la vie de personnes, qu’elle ne protège pas les employeurs et surtout que ça doit apporter quelques choses aux salariés pour mieux les préparer à leurs situations de travail.
Je suis toujours effrayée de voir que des organismes de formation, vendent des prestations de formation alors qu’ils n’ont même pas de formateur, ils cherchent des formateurs du jour au lendemain. Les groupes Facebook sur ce sujet font peur. Un formateur qui est disponible du jour au lendemain sur n’importe quel sujet, on peut douter de ses compétences. Les formateurs consciencieux n’acceptent pas ce genre de prestation.
Concrètement, ça donne des formations mal conçues qui viennent brouiller les salariés au lieu de les aider, ce qui peut être contre productif en modifiant leur perception du travail et les pousser à adopter des comportements les exposant à des risques professionnels.
Pour conclure, l’analyse du travail réel, de l’organisation de l’entreprise est essentielle pour concevoir des formations de qualités, afin d’éviter d’avoir des stagiaires qui ne sont pas intéressés, qui ne suivent pas, qui dorment… pire qu’ils soient mécontents et insatisfaits.
Rien de pire que de payer une prestation de formation et que les salariés, l’employeur soient déçus et mécontents, en ayant rien appris d’utile pour améliorer l’activité professionnelle.
Pour illustrer : Missions irréalistes, process absurdes : et si vous écoutiez votre bon sens ?

